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Il y a de cela plus de cinquante ans l’administration qui me verse actuellement la retraite avait comme slogan de recrutement « Une carrière dynamique aux itinéraires variés » Je peux dire que j'ai été comblé ; en effet : Normandie, Périgord, Nouvelle Calédonie, Charente, Cantal ,Tarn et Garonne et Mayotte sont dans l’ordre chronologique les destinations professionnelles qui m'ont été proposées et que j'ai acceptées . Toujours passionné par la nature au fur et à mesure des mutations et de mes voyages je me suis de plus en plus intéressé à l’observation des oiseaux et je me suis mis à les photographier à titre tout à fait amateur. Mes premières photos ont été réalisées avec des « Bridges »,certaines l'ont été grâce à la technique de la digiscopie (Photographie réalisée à partir d’une lunette d’observation Leica couplée à APN) .J'utilise maintenant un reflex Nikon D500 avec objectif Tamron 150/600 et aussi un hybride Je réside à Audenge près du Teich sur le Bassin d'Arcachon et juste à côté des domaines de Certes et Graveyron.et passe du temps du côté d'Orthez 64..............................

jeudi 28 janvier 2016

Photos du Festival des Grosbecs Cassenoyaux à Audenge 33 et Orthez 64 (Hiver 2017/2018)


En dehors de la saison hivernale, ils sont difficiles à repérer et à observer. Jamais abondante, ce n'est pourtant pas une espèce rare en Lorraine. Les cris et chants très brefs, secs et métalliques, mais peu audibles, du Grosbec ne permettent guère de noter et localiser sa présence. 

De plus dans les milieux qu'il affectionne:forêts de feuillus ou mixtes, parcs, vergers et bosquets, il évolue le plus souvent à la cime des arbres dont les feuillages le camouflent.

Autrement, le Grosbec ne passerait pas inaperçu, tant son aspect n'est à nul autre oiseau pareil. A peine moins grand qu'un étourneau, tout est massif et large chez lui. La puissante encolure porte une grande tête munie d'un très gros bec conique. La queue et les pattes courtes, les ailes larges, accentuent l'apparence trapue de cet oiseau.

Habituellement, c'est la forme et le volume du bec, hors du commun, qui identifient d'emblée cette espèce. Les couleurs en partie vives, en partie pastels du plumage à l'aspect satiné, ne viennent qu'en second.

Cet exceptionnel instrument mu par une puissante musculature met à la portée de cet oiseau des noyaux et graines qui ne peuvent être ouverts par aucun autre granivored'Europe. Il n'a donc pas à craindre la concurrence quand il recherche des noyaux entourés d'une enveloppe ligneuse très dure, comme ceux des cerises dont l'amande le régale. La force d'écrasement développée par ses mandibules a été estimé à 26 k pour les noyaux de cerises et à 45 k pour les noyaux d'olives, cependant que le détenteur de ces records ne pèse, en moyenne, que 55 gr !



Ses ressources principales lui sont fournies par les graines ailées- les samares - que produisent les érables, charmes, frênes etc. A la fin de l'hiver, lorsque la plupart des samares auront été décrochées par les vents, il devra déroger à ses habitudes arboricoles, en ramassant ces aliments au sol où il se livre alors à l'observation la meilleure. Mais son menu s'enrichit des graines et des noyaux de fruits de plusieurs dizaines d'espèces végétales. A partir de l'été, il se gave volontiers de baies de prunellier, aubépine, sorbier, cornouiller, houx etc.

Pendant la période de reproduction, le régime est complété, comme chez beaucoup d'autres granivores, par des insectes, des larves et chenilles afin de procurer aux oisillons les protéines digestibles et nécessaires à leur croissance rapide. En effet la progéniture généralement au nombre de 5, couverte de duvet à sa naissance, prend déjà son envol au bout 12-14 jours. Après avoir quitté le nid fin juin, les jeunes restent encore avec leurs parents jusqu'à fin juillet pour se trouver ensuite, seul ou à plusieurs, un autre territoire conforme aux besoins de l'espèce.

En dehors de la période de reproduction, ces oiseaux évoluent volontiers à plusieurs, mais en association assez lâche. Nos Grosbecs sont considérés comme sédentaires, mais s'ils ne quittent guère la région, ils y sont assez erratiques après la nidification. Les oiseaux de l'Est et du Centre de l'Europe sont en revanche obligés de migrer en automne vers des régions plus clémentes, y compris la nôtre .Cet hiver 2017/2018 fût très propice à leur observation tant à Audenge (33) qu'à Orthez (64).
Source "Oiseau .net"



































































































































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